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LA LEPAPE MARMOTTE GRANDFONDO ALPES : Andrew entre dans la légende !

Photo du rédacteur: Laurence ThomasLaurence Thomas

Dimanche 25 Juin 2023, à l'aube, Andrew - cyclo PCCT - dans l'un des SAS au départ du Bourg d'Oisans, s'apprête pour une épreuve XXL : "La Lepape Marmotte Grandfondo Alpes", cyclosportive renommée et bien connue des cyclistes avec l'enchaînement de cols légendaires : Croix de Fer, Mollard, Telegraphe, Galibier, Lautaret et au final l'Alpe d'Huez !


L'interview :

"A 7 H 39, à Bourg d'Oisans, j'attendais avec mon ami William près de l'arrière du peloton pour le départ de la Marmotte. Devant nous se trouvaient 7000 cyclistes prêts à en découdre sur ce parcours de 186 km et 5500 m de dénivelé positif."


Andrew, quand on s'embarque sur ce type de course, une préparation sérieuse s'impose ! Comment t'es tu préparé ?


"Ma préparation pour cette course a commencé en janvier. J'avais déjà fait des sorties de longueur similaire par le passé, mais je n'avais jamais gravi plus d'un col alpin lors d'une même sortie. J'ai compris que mon entraînement habituel, consistant simplement à rouler à vélo, ne serait pas suffisant pour me préparer à cette épreuve. J'ai donc acheté un home trainer Wahoo, rejoint Zwift, et commencé des séances d'entraînement en ligne. C'était monotone mais efficace. A partir d'avril, j'ai commencé à escalader des cols virtuels sur Zwift et j'ai réalisé quelques sorties réelles plus longues avec le Club. Au total, j'ai réussi à parcourir près de 3000 km et à grimper 33000 mètres de dénivelé positif pour me préparer.


Le départ, pas trop stressant ? Quelle ambiance as-tu ressentie?

"Au loin, une voix résonnait dans les haut-parleurs, comptant à rebours : trois, deux, un, partez ! Lentement, le peloton a commencé à se déplacer à travers les rues étroites de la ville et à franchir la ligne de départ. Quelques spectateurs nous encourageaient alors que nous traversions la ville. Le soleil brillait sur les montagnes qui nous surplombaient, le sol était sec, l'air frais et immobile. Le peloton se détendait, les cyclistes commençaient à discuter et à rire pendant que nous glissions le long d'une vallée plate, au son des roues libres qui tournaient et du murmure des pneus sur la route lisse.


Croix de Fer, Mollard, un début difficile ?

"Le parcours nous emmenait d'abord sur le Col de la Croix de Fer (30 km et 1200 D+), puis sur le Col du Mollard (6 km et 400 D+). Ce sont mes ascensions préférées. Sur le Col de la Croix de Fer, nous avons roulé à l'ombre des arbres avant de sortir de la forêt et de grimper à travers la vallée ouverte. Devant nous, des milliers de cyclistes se déplaçaient sur le paysage tandis que les montagnes reflétaient dans un lac en contrebas. La température restait fraîche et le paysage était spectaculaire. Le Col du Mollard nous a conduit à travers de petits villages alpins, en passant devant des champs de vaches et de moutons. La chaleur augmentait et au sommet le peloton s'était morcelé en petits groupes.


Comment as-tu enchaîné le Col du Télégraphe et du Galibier ?

En revanche, pour le Télégraphe et le Galibier, la route était épuisante à cause de la chaleur. Les cyclistes s'arrêtaient et attendaient à l'ombre, certains ne repartaient jamais. Les ambulances de la Croix Rouge étaient occupées à monter et descendre la montagne pour aider ceux qui étaient en difficulté. Les commissaires de course nous versaient de l'eau sur la tête et le dos lorsque nous nous arrêtions pour nous ravitailler en eau.


Le Galibier, ce col de légende, aucune envie d'abandonner ?

Après le Col du Télégraphe (12 Km et 800 D+) nous avons entamé la montée de 34 km (2000 D+) du Galibier. Mentalement, j'ai trouvé la première partie du Galibier très difficile. C'était un faux plat avec une pente de 7 à 8 %. La route était monotone et la température avait encore augmenté. Ayant trop chaud et épuisé, je voulais juste m'arrêter. De nombreux participants ont abandonné sur le Galibier et se sont assis sur le bord de la route ou ont marché jusqu'au sommet. Cependant, à mesure que nous montions, nous sommes entrés dans les hautes montagnes. Un vent frais nous poussait en avant et mon moral revenait au fur et à mesure que la température baissait et que les sommets spectaculaires des montagnes entraient dans notre champ de vision.


Comment s'est passé le finish, la montée de l'Alpe ?

"Depuis le Galibier, nous avons entamé la descente de 40 km jusqu'au Col du Lautaret puis notre denière montée vers l'arrivée à l'Alpe d'Huez. Nous devions atteindre le pied de l'Alpe d'Huez avant 18 H 30 sinon nous n'aurions pas de temps enregistré pour la montée finale jusqu'à l'arrivée. Nous sommes arrivés à 18 H 50. Déçus, nous avons continué. Le soleil commençait à se coucher et les cyclistes et voitures descendant de la montagne nous encourageaient jusqu'à l'arrivée. Progressivement, j'ai franchi les 21 virages jusqu'au sommet et dans le crépuscule, j'ai franchi la ligne d'arrivée à 21 H 00. Cela m'a pris 13 heures et 20 minutes.


L'envie de recommencer en 2024 ?

"Est-ce que je le referais ? Pas cette semaine (sourire), mais comme je n'ai pas reçu de temps officiel pour avoir terminé le parcours, j'ai l'impression d'avoir une affaire inachevée à régler".


C'est avec une immense fierté que toute l'Equipe PCCT te fécilite pour ton courage, ta ténacité et ta performance sur une épreuve digne des plus grands. Un grand bravo à toi et à ton ami William.













































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