Compiègne Rose
UN BON MOIS DE JUILLET POUR LA PCCT SUR LES COURSES
UFOLEP !
Après la victoire de Francis à Venette le 4 juillet, Germain se rapproche
de la victoire et termine 2 ème en première catégorie sur une course
disputée dans le Cher à Bannay tandis que Jérôme confirme sa forme
chez nous avec une 2 ème place au Plessis Belleville le 17 juillet
et Antoine ne s’est donné aucun répit après l’Etape du Tour et décroche
une 2 ème place à Blérancourt !
Avec une 5 ème place pour Jérôme à VOUEL pour clôturer le mois !
Félicitations à nos coursiers !
La PCCT sur l'étape du tour 2022
Ils sont 6 ce dimanche 10 juillet 2022 : Antoine, Germain, Francis, Eric, Arnaud pour la section UFOLEP et Frédéric pour la section CYCLO à vouloir entrer dans la légende en participant à la cyclosportive de référence que représente l'Etape du Tour, avec une pensée pour Jean-Philippe, inscrit lui-aussi, mais qui ne participe pas souffrant de la Covid.
Tous affûtés et bien préparés pour cette 30ème édition avec cette année « BRIANCON-ALPE D'HUEZ » :
Antoine : « Je me suis servi de mon expérience de triathlète pour la gérer comme un contre la montre individuel ; ça a payé même si comme tout le monde l'Alpe m'a fait souffrir... »
Germain : « Pour ma première participation à une étape du tour, j'ai essayé de me préparer le mieux possible dans notre belle Picardie mais aussi en Alsace avec les amis du club »
Francis : « Sujet aux crampes dans ce genre d'effort, je m'étais fixé de gérer tout au long de cette épreuve mythique »
Eric : « Effectivement, pour cette Etape du Tour, je savais que cela serait un sacré défi. Le stress est monté au fil des jours. Pour ma première participation à cette épreuve, je m’abreuvais des conseils éclairés d’Arnaud et Francis pour lesquels cette édition serait très dure ».
Tous ont enchaîné entraînements intensifs, stage, brevets, compétitions ...et dernièrement la GF VENTOUX pour arriver dans de bonnes conditions le jour J.
Trois cols : Galibier (2642 mètres avec 23 kilomètres à 5,1 % de pente moyenne) – Croix de Fer (2067 mètres avec 29 kilomètres à 5,2 % de pm) et pour finir la montée de l'Alpe d'Huez (1850 mètres avec 13,8 kilomètres à 8,1 % de pm) pour vivre les moments forts du tour, le temps d'une journée et arriver au bout de ce parcours montagneux de 170 km et 4700 m de dénivelé !
Arnaud : « 3 cols hors catégorie ce n’est pas rien et un thermomètre à 39 ° dans la montée de l’Alpe d’Huez»
SE RAPPROCHER DU SAS 0 :
C'est l'organisation qui attribue les SAS par numéro de dossard en fonction de critères bien définis : classement des trois dernières étapes du tour, classement FFC cyclosport pour les licenciés FFC, l'objectif du sportif pour l'EDT, ainsi que le cas échéant une participation à une cyclosportive de référence. Autant dire que si vous ne rentrez dans aucun de ces critères, vous partez dans les derniers !
Alors mieux vaut être dans le bon SAS : 0 comme Germain et Antoine ou 2 comme Francis, Arnaud et Eric, sinon cela risque difficile de jouer un classement ou de finir dans les délais. En effet, beaucoup de stress pour Fred qui est parti du dernier et 15ème SAS soit un départ à 8 H 54 alors que le SAS 0 partait à 7 H et le 2 à 7 H 15 :
Fred : « En fait, le système des SAS est injuste … Départ à 8 H 54, les premiers sont déjà dans la descente du Galibier. Je n'ai que 6 minutes d'avance sur l'horaire limite. Surtout ne pas crever. Cela met un stress. »
Du côté de l’Equipe Ufolep, le cœur palpite aussi :
Eric : « …Départ de la location à 6 H 10 afin de rejoindre la ligne de départ qui se trouve à 12 km. Température 5 degrés. Une fois sur place, chacun rejoint son SAS respectif avec la piquette aux doigts. Puis c’est l’attente, ça ne discute pas beaucoup, la tension est bien présente … départ (SAS 2) donné par El Diablo en personne et dès les premiers kilomètres ça commence par un long faux plat, ca roule fort et les jambes toxinent déjà… »
PREMIERE DIFFICULTE : LE COL DU GALIBIER, avec l'attaque d'Antoine dans le Col du Lautaret :
Antoine : « Le temps fort a été mon attaque sournoise mais amicale sur Germain dans le Col du Lautaret ! C'était de l'intox mais ça a tenu jusqu'au bout... »
tandis que Germain fait « une montée du Lautaret et du Galibier en gestion avec une vue imprenable sur la vallée de Serre-Chevalier... »
De son côté, Fred : « la montée du Galibier se passe comme prévu, tranquille, tout en remontant du monde (il y en a qui marchent à côté du vélo). Arrivé en haut, je ne me sens pas entamé et suis plutôt optimiste ... »
Quant à Francis : « déjà dans le Lautaret, je n'ai pas cherché à suivre Arnaud et je restais avec Eric dans la montée du Galibier ... »
Eric : « le but était de lisser l’effort et d’éviter au maximum les crampes comme cela m’est arrivé dans le Ventoux un mois auparavant »
Un départ d'étape pas facile avec une pente qui augmente autour des 4,5 % jusqu'au Col du Lautaret avant d'entamer le Col du Galibier dont 8,5 km d'ascension à 6,5 % et une pente assez régulière à l'exception des 500 derniers mètres à 10 % de moyenne.
Eric : « Dans le col, les pourcentages et la foule sont bien présents. Des encouragements, des cloches et trompettes sont de la partie, un vrai spectacle… »
LA DESCENTE VERS ST MICHEL DE MAURIENNE
Germain : « je fais une belle descente pour rejoindre le Col du Télégraphe où je prends aucun risque mais je reprends pas mal de concurrents. Antoine est déjà parti devant, il a de meilleures jambes ... »
Fred : « je fais la descente quasiment seul, je ne suis pas un bon descendeur mais là j'en vois qui sont scotchés dans les virages... »
Une belle descente de 12 km les emmène jusqu'à St Michel de Maurienne avec une pause ravito avant d'attaquer le Col de la Croix de Fer :
Fred : « à St Michel de Maurienne, des petits sandwichs « étouffe chrétien » sont proposés, chasse à la flotte et je repars pour le chemin de croix de la Croix de Fer... »
Francis : « je me suis fait plaisir dans la descente tout en reprenant pas mal de concurrents... »
Eric : « on enchaîne la descente plein pot avec Francis qui disparaît rapidement dans les lacets. Un vrai descendeur ce Ciciss ! »
Arnaud : « les descentes étaient superbes surtout celle du Galibier »
LE COL DE LA CROIX DE FER LONG DE 29 KM
Après le ravito, seconde difficulté pour l'Equipe avec le col de la Croix de Fer. Une montée irrégulière avec des pourcentages de 5 à + 10 % soit une pente moyenne de 5,2 % pour atteindre le sommet à 2067 m d'altitude,
Germain : « J'arrive au pied de la Croix de Fer en avance sur l'horaire prévu et je me fixe 2 heures d'ascension de ce nouveau col hors catégorie... Il commence à faire chaud, la pente est irrégulière et les 5 derniers kilomètres interminables. Je passe le col en 1 H 54 toujours dans mes temps... »
Fred : « il doit faire pas loin de 35 degrés dans la vallée et il fait très chaud dans la montée. Je commence à cramper sur le haut et je préfère m'arrêter pour les faire passer... je marche un peu... certains sont « les bras en croix » et je me dis que je ne suis pas le moins loti. Je bois 5 gourdes dans la montée (merci aux ravitos sauvages des campeurs!) »
Eric : « On arrive sur la Croix de Fer et là c’est de nouveau des pourcentages importants très rapidement. La montée est plus casse-patte que le col précédent et la température commence à grimper. Tout le monde cherche l’ombre et roule sur la gauche de la route durant toute l’ascension. Il règne un silence magistral dans le peloton, c’est impressionnant ! Nous passons le sommet et c’est une nouvelle satisfaction. »
Francis : « perso, j'ai préféré le Col de la Croix de Fer au Galibier ... »
Arnaud : « le sommet du col de la Croix de Fer m’a semblé difficile et le col dans son ensemble avec ses nombreuses ruptures de pente »
LA DESCENTE DANS LA VALLEE D'OISANS
Malchanceuse pour Fred : « le coup de cul à 12 % dans le bas de la descente fait terriblement mal, les crampes réapparaissent et à nouveau marche! On annonce la voiture à 15 minutes derrière... La fin de la descente est un plaisir, tout à droite, sauf que je prends un trou et la chaîne saute et s'enroule autour du pédalier... un b....el pour tout remettre en place, le dérailleur déconne mais pas sur le petit plateau... je me dis que ça devrait aller. Je perds au moins 15 minutes avec cette histoire »
Eric : « A nouveau grand plateau à fond de train (78 Km/h en vitesse de pointe) jusqu’en bas et ça continue sur le plat, le peloton est chaud patates ».
ON FAIT LES COMPTES A BOURG D'OISANS, avant la montée finale !
Fred : « horaire limite à 20 H 19... j'ai 1H54 pour monter l'Alpe! »
Germain : « j'arrive au pied de l'Alpe dans le chrono fixé (5H40) »
Le ravito à Bourg d'Oisans s'impose pour s'alimenter et s'hydrater avant d'attaquer la montée finale dans les meilleures conditions.
LES 21 VIRAGES DE L'ALPE D'HUEZ PESENT DANS LES JAMBES !
Cette montée finale de 13,8 km à 8 % de pente moyenne, répartis sur 21 virages, est très exigeante et l'Equipe y met tout ce qu'il lui reste pour finir sans regret.
Eric : « Confiant et encore frais visiblement, je me dis qu’il ne reste que 12 bornes ! Mais que c’est long ces 21 virages. Tu vois la station tout là-haut et ses lacets sont interminables. Il y en a partout sur le bord de la route, des coureurs montent à pied, d’autres sont complètement arrêtés voire allongés sur la chaussée. Un vrai déluge ! Dans les 5 derniers kilomètres, tu ne regardes pas plus loin que devant ta roue, tu te dis, je suis carbonisé. Mais la foule est impressionnante et te porte par ses encouragements, c’est hallucinant !»
Germain : « je commence l'ascension finale. Tout de suite j'ai des contractures aux jambes, en plus de la chaleur. Je ne vais prendre aucun risque, perdre du temps mais finir en 7 H 50 presque 2 heures d'ascension pour un objectif à 1 H 15 max... »
Fred : « dès le départ les crampes reviennent, quand je roule, je suis à 6/7 km/heure... une torture ces crampes derrière les cuisses. Je m'arrête, je marche... je dois me rendre à l'évidence, je vais être hors délai et je ne suis pas le seul. Je coupe mon chrono à 20 H 19... je suis à Huez. Dans ma tête c'est terminé. »
Francis : « le plus éprouvant fut bien l'Alpe d'Huez qui se présentait à nous en fin de parcours ; de nombreux cyclistes étaient arrêtés dans chaque virage et cherchaient l'ombre! »
LA RECOMPENSE D'AVOIR TERMINE ET D'ETRE BIEN CLASSE
L'Equipe venue à bout de cette épreuve ramène de bons classements et fait la fierté de la PCCT !
Antoine termine 198ème sur 8685 et 22ème sur 988 dans la catégorie des 35/39 ans soit un temps réel de 06:37:08 :
« un super souvenir sur le vélo et en dehors avec une belle bande de copains »
Germain termine 1216ème sur 8685 et 159ème sur 988 dans la catégorie des 35/39 ans soit un temps réel de 07:51:48 :
« mais le principal n'est pas là, il est dans le sourire d'Antoine, Arnaud, Francis et Eric de finir une si belle étape et d'avoir vécu le temps d'une journée une course comme les Pros »
Arnaud termine 1395ème sur 8685 et 126ème sur 1179 dans la catégorie des 50/54 ans soit un temps réel de 08:00:20 :
« et la fondue savoyarde du soir bien méritée »
Francis termine 2065ème sur 8685 et 56ème sur 483 dans la catégorie des 60/64 ans soit un temps réel de 08:26:45
«De cette 9ème participation à l'EDT, je garderai comme chaque fois un très bon souvenir entre copains ; d'après les organisateurs, c'était l'épreuve EDT la plus difficile avec plus de 40 % hors course ... »
Eric termine 2442ème sur 8685 et 200ème sur 894 dans la catégorie des 55/59 ans soit un temps réel de 08:41:39 : « tu te sens comme un Pro. Debout sur les pédales, tu donnes tout ce qu’il te reste et dans la ligne droite d’arrivée c’est le sprint. Frissons assurés. »
Fred, pas moins méritant : « la marche était un peu haute pour un cyclo comme moi mais les paysages proposés étaient magnifiques : les lacs dans la descente de la Croix de Fer, les vues sur les aiguilles d'Arves et voilà... en partant 30 minutes plus tôt, j'aurai eu ma médaille! »
Une journée éprouvante durant laquelle ils ont porté haut le maillot de la PCCT ! Que d'admiration devant autant d'efforts et de courage et quelle leçon de dépassement de soi ! Ils se sont lancés un beau défi, et ils ont réussi ! Un grand bravo à tous et merci pour vos témoignages.
Félicitations de toute l'Equipe PCCT !
Francis tient la forme et s’impose à VENETTE
Ce lundi 4 juillet, sur la traditionnelle nocturne de Venette, Francis traduit sa bonne
forme en ramenant une seconde victoire à la PCCT !
C’est confiant qu’il prend le départ à 17 H 30 pour une heure de course sur ce
circuit urbain d’un kilomètre six cents.
Conscient qu’il a les moyens de bien faire, après quarante-cinq minutes de course,
Francis lance l’offensive et emmène le peloton dans la partie montante à vive
allure. Il fait le trou et un coureur du Pas-de-Calais prend sa roue. Un concurrent
costaud qui permet à Francis de conclure qu’il a de bonnes chances d’aller au bout.
Ensemble, ils terminent les dix tours de course avec trente secondes sur les
poursuivants.
A l’aube d’un des plus gros objectifs de la saison que représente l’Etape du Tour,
Francis ne pouvait espérer mieux comme motivation !
Avec cette deuxième victoire, Francis totalise 26 points.
Toutes les félicitations de la part de l’Equipe PCCT !
Félicitations également à Jérôme TOPART qui a représenté la PCCT en catégorie 3.
Remerciements au club organisateur et à Vélo 60 pour les photos.
QUATRE CYCLOS SUR LE GRAND FORMAT DU BCMR à REIMS
C’est sous un ciel aux couleurs automnales et malgré les incertitudes de la météo, que Fred,
Renaud, Laurence et Jean-Philippe se donnent rendez-vous ce dimanche 26 Juin 2022 pour
participer à la 63 ème édition du Brevet Cyclotouriste de LA MONTAGNE DE REIMS au côté de 850
inscrits tous parcours confondus.
C’est le grand circuit de 158 kms avec ses 2467 mètres de dénivélé qu’ils choisissent. Renaud et
Fred découvrent le BCMR pour la première fois. Chacun a choisi son braquet : 39x28 pour Jean-
Philippe, 34X28 pour Laurence, 36x30 pour Renaud et 35x33 pour Fred.
Manchettes, coupe-vent et veste de pluie s’imposent ce matin : encore du suspense côté météo à
l’heure du départ, donc ils partent couverts.
Dès les premiers kilomètres, le ton est donné avec les premières pentes et déjà un passage à
10 % dans la montée de Villedommange, talus et longs faux plats auxquels il va falloir s’adapter
car les difficultés vont s’accroître au fil des kilomètres.
Km 30 : déjà plus d’une heure qu’ils roulent, ils arrivent à Chatillon-sur-Marne côte courte mais
sévère entre 10 et 15 % ; premier ravito. Belle vue sur la vallée de la Marne et les villages
environnants. Le temps aussi de commencer à se découvrir car le ciel se maintient et la
température augmente notamment avec les grimpettes.
Avant le deuxième ravito, une succession de côtes et les premières réelles difficultés dont celles
d’Hautvillers (1 kilomètre à 10,5 %) avec une vue splendide, et de Champillon (2,2 kilomètre à
6,8 % avec des passages à 10 %) le temps d’une pause au km 64 pour attaquer ensuite
l’ascension la plus redoutable réservée au grand circuit et bien connue des habitués : Mutigny soit
près de deux kilomètres au pourcentage moyen de 12,2 % avec des passages à 18 %. De beaux
panoramas sur les vignobles en compensation.
Avant la pause sandwich, l’ascension des Faux avec son passage à 10 % pour atteindre le
sommet de Versy et ensuite apercevoir le moulin à vent de Verzenay qui domine le vignoble
offrant une belle vue panoramique.
Km 95 : c’est l’heure du casse-croûte pour se requinquer avant d’attaquer « en mode digestion »
la Côte de Ludes soit 1,3 kilomètre avec une pente moyenne de 10 %. La pente démarre
doucement pour augmenter de façon constante à la sortie du village et atteindre 14 % au bout de
900 mètres et se maintenir à plus de 10 % jusqu’au sommet.
Si le temps est parfait – pas de pluie et température idéale oscillant les 20° -, l'ambiance et
l’entente entre eux quatre le sont aussi avec des blagues comme à Germaine mais aussi avec les
autres cyclistes ; chacun monte à son rythme pour garder de l’énergie jusqu’au bout. Peu de
temps mort sur ce circuit où les pourcentages de pentes flirtent régulièrement avec les 10 % et
commencent à laisser des traces dans les jambes.
Km 139 : dernier ravito à POURCY. Il reste vingt kilomètres parcourus à vive allure. La PCCT
mène la barque sur les derniers kilomètres, adieu les bosses, tous les quatre se font plaisir,
entraînant dans leurs roues d’autres groupes. Sur le parking, les « rouges » sont remerciés
joyeusement.
Dernier tampon, dernière photo pour immortaliser les traits de fatigue et de sueur qui apparaissent
sur les visages, le temps maintenant de trinquer avec une « coupette » bien méritée pour un final
en beauté soit 159 kms et 2400 D+ en 6 H 29.
Merci au Cyclo Club Rémois pour l’organisation parfaite et à tous les bénévoles pour leur accueil.
Félicitations de toute L’Equipe PCCT
PAULO en mode Trailer à Guerlédan !
Un petit récit « inside » de Paulo, cycliste à la PCCT depuis de nombreuses années,
qui en ce début du mois de juin, chaussait les basquettes pour s’aligner au départ
d’un trail de 65 kilomètres à 75 ans !
Fort d’un entraînement de 25 à 30 heures par mois, conjugué à des sorties VTT et
Route pour soigner les blessures infligées par la course à pied, c’est chez nous, dans
le Mont Ganelon, sur un circuit de 13 kilomètres et 450 mètres de dénivelé que Paulo
s’est préparé.
Des entraînements marqués par une belle rencontre avec Fred, ancien cycliste de la
PCCT, grand sportif lui aussi qui excelle en course à pied enchaînant trails et
championnats. Le temps pour les deux athlètes d’échanger les souvenirs du bon
vieux temps où ils partageaient avec le club les sorties à vélo le dimanche matin.
Découvrons comment Paulo, va chercher loin les ressources pour affronter en mode
pensées positives le Mur de Bretagne :
« Il y a 2 ans je m'étais inscrit au trail de Guerlédan (Mûr de Bretagne) mais à cause
du COVID il a été annulé 2 ans de suite. Ayant gardé mon engagement j'ai pu faire
cette course cette année le 5 juin 2022.
Nous sommes donc, mon épouse et moi, arrivés sur le site de l'Abbaye de Mon
Repos le jeudi soir en camping-car.
Vendredi en fin de soirée je vais retirer mon dossard et j'en profite pour écouter les
commentaires de coureurs locaux sur les difficultés du parcours et ceux-ci sont
assez clairs : Montagnes russes, casse-pattes, technique, pentue, difficile et j’en
passe ! Bref pas très rassurant !
Je pense que j'ai été un peu présomptueux vu que le plus ancien de la course après
moi (75 balais) a 8 ans de moins. Mais je me dis que l'espoir fait vivre et l'ambition
aussi !
Bon, comme je suis d’un naturel optimiste, on verra bien, surtout que le temps
s'annonce idéal.
La journée de samedi est très cool, repos et préparation du sac.
Dimanche matin levé à 5h15, Petit déj sportif et consultation météo. Pas un nuage et
dehors il fait 16°, super ! A 7h moins le quart mon épouse m’accompagne au sas de
départ.
À 7h pile le départ est donné. Et ça commence par une longue montée sur une route
pentue pas très large que nous parcourons en marchant. Viennent ensuite les
complications. Au bout de 5 km nous arrivons sur un single en pente très raide et
comme je suis parti en queue de peloton vu le nombre de coureurs (nous sommes
environ 1200) le bouchon est inévitable, 1/4 d'heure d'arrêt ça rouspète un peu mais
on n'y peut rien.
Nous nous éloignons du lac pour rentrer pour une vingtaine de kilomètres dans une
magnifique forêt constituée de montées et de descentes puis nous retrouvons le lac
à l’Anse de Sordan au km25. 3h40 de course et déjà 900 M de dénivelé. Nous
sommes au bord de l'eau et il nous faut déjà remonter par un sentier très raide qui
nous amène à un joli point de vue sur le lac. Arrivés au Km 33 nous passons l’écluse
du canal de Nantes à Brest et après une énième montée nous découvrons le barrage
de Guerlédan. A partir de là, le parcours est un peu plus facile. Nous contournons le
lac par l’anse de Landroanec. Je reconnais bien l'endroit car nous y avons stationné
en camping-car pour une nuit face à cette belle étendue d'eau. C'est relativement
plat jusqu'à la première barrière horaire de Beau Rivage Km 46. A ce moment nous
sommes une dizaine de coureurs à faire le forcing pour arriver dans les délais à cette
première barrière ! Nous repartons ensemble en nous encouragent mutuellement
jusque l'écluse de Bellevue kilomètre 52 et là nous apprenons qu'il nous reste 3 km
pour atteindre la 2e barrière horaire avec une très grosse montée en prime, et 1/4
d'heure pour atteindre cet objectif. Mission impossible.
Nous continuons malgré tout en mode course car nous sommes des guerriers. Nous
sommes arrivés comme prévu avec 20 min de retard et nous avons été mis ‘’hors
course‘’ avec les félicitations des organisateurs pour notre persévérance. Nous
avons rejoint la ligne d'arrivée sans faire la dernière boucle de 13 km.
En résumé cette course fut épuisante et cassante vu la technicité du parcours qui
ressemblait fort à ceux de l'île de la Réunion ! Cependant je ne regrette surtout pas
d'être venu, 58 km et 1850 M de D + en 10h10mn.
En regardant le classement je suis à peine surpris de voir qu'il n'y ait pas plus de
coureurs à l'arrivée : 628 sur plus de 1200 au départ. »
La PCCT admirative devant tant de courage s’unit pour te féliciter pour les
performances que tu as réalisées : une belle image du dépassement de soi d’un
senior !
Un grand bravo de la part de toute l’Equipe PCCT !
QUAND LA PCCT A RENDEZ-VOUS AVEC LA LUNE !
Dimanche 12 Juin, l’échéance tant attendue ! Ils sont cinq à épingler le
dossard de la GF MONT VENTOUX.
Hervé, Olivier, Ali et Jean-Luc déjà sur place sont arrivés jeudi et seront
rejoints samedi par Eric. Dommage que Laurent, inscrit lui aussi, n’ait
pas pu venir. L’occasion pour les quatre complices de se dégourdir les
jambes et de s’acclimater à la chaleur pour tester la forme et se rassurer
pour le jour J.
Vendredi, reconnaissance des 20 premiers kilomètres sur un parcours
de 48 kilomètres et 650 mètres de dénivelé.
Samedi, petite sortie autour de villages bien connus des amateurs de
côte du rhône (Rouaix, Rasteau, Sablet et Séguret entre autres) de 38
kilomètres et 220 mètres de dénivelé avant que chacun récupère son
maillot, dossard et plaque de cadre. Il fait une chaleur étouffante, demain
s’annonce difficile !
Une participation collective pour la PCCT qui troque son maillot contre le
maillot turquoise ce qui est imposé par le règlement.
Dimanche, Jour J ! Réveil difficile à 5 heures. Eric, arrivé la veille dans la
région, rejoint l’équipe au gîte. Ils partent ensemble destination Vaison
La Romaine.
Ali se loupe un peu sur la logistique, douche à l’heure du départ du gîte !
et stress total avec son GPS dont il a oublié de charger la trace GPX soit
45 minutes de tension pour ne pas y arriver ��.
Les voilà désormais prêts à prendre le départ. Déjà beaucoup de monde,
l’équipe au milieu du paquet. Dans cet ensemble de cyclistes au même
uniforme, où se mêlent stress, tension mais aussi de la bonne humeur,
la PCCT se lance dans l’épreuve pour la plus belle ascension du
Vaucluse.
Hervé et Eric sont venus chercher la « perf » sur le Grandfondo,
parcours de 122 kilomètres et 3600 mètres de dénivelé sur lequel il leur
faut aller chercher le col de la Madeleine à 448 mètres, de la Gabelle à
886 mètres, pour redescendre sur Ville-Sur-Auzon, puis passer par les
Gorges de la Nesque et remonter le Rocher du Cire à 734 mètres avant
d’enchaîner avec le col des Abeilles à 1000 mètres, redescendre sur
Flassan et bifurquer pour attaquer l’ascension finale par Bédoin du
Géant de Provence haut de ses 1912 mètres !
De leur côté, Ali, Jean-Luc et Olivier ont choisi plus sagement le
Mediofondo avec un parcours de 100 kilomètres et 2600 mètres de
dénivelé quand même ! C’est la troisième participation pour Ali qui
cumule six ascensions du Ventoux
7H30, le départ est donné. Personne ne fait le malin, le rythme est
rapide mais pas question de se mettre dans le rouge. A l’entrée de
Malaucène, une petite bosse de 1 km à 6,5 % donne le ton de la
journée. Enchaînement avec le col de la Madeleine 2 kms à 4 % avant
d’attaquer les choses sérieuses.
Kilomètre 30, le col de la Gabelle, 10 kilomètres à 4,2 % Chacun prend
son rythme, l’équipe se perd de vue, difficile de rester ensemble quand
tout le monde porte le même maillot !
Une belle descente les emmène au pied des Gorges de la Nesque pour
une longue montée de 18,5 kilomètres à 2,3 % de moyenne. Chacun
trouve un groupe à son niveau, c’est l’occasion pour les plus à l’aise de
garder le grand plateau.
Kilomètre 74, c’est l’heure de la bifurcation entre le 100 et le 122.
Séparation avec Ali, Olivier et Jean-Luc qui continuent sur le 100. Un
bon travail pour le trio qui a emprunté le même parcours que le
Grandfondo pour attaquer directement, après le passage dans les
Gorges de la Nesque, l’ascension du Mont Chauve par Sault en
4H56’48’’Olivier (292 ième et 53 ième sur 336 dans la catégorie des 50-59
ans), 5H06’43’’ pour Ali (360 ième et 22 ième sur 145 dans la catégorie des
60-69 ans) et 5H09’04’’ pour Jean-Luc (374 ième et 72 ième sur 336 dans la
catégorie des 50-59 ans). Une ascension finale longue de 26 kilomètres
à 4,5 % et 1150 mètres de dénivelé, ce qui peut paraître simple mais
reste difficile avec son exposition au soleil sur toute la partie basse et les
six derniers kilomètres après le Chalet Reynard communs à la montée
par Bédoin.
De leur côté, Eric et Hervé continuent sur le Grandfondo. Le col des
Abeilles (10 kilomètres à 3,6 % avec un maximum à 16 %) met à mal les
organismes. La montée finale du Ventoux par Bédoin (21 kilomètres à
7,5 % et 1600 mètres de dénivélé) n’est pas un chemin de croix mais
presque ! Ils rejoignent le sommet après six heures d’efforts malgré les
crampes, notamment pour Hervé contraint à cinq arrêts dont deux plus
que nécessaires pour bien s’hydrater … une épreuve plus qu’éprouvante
mais au final la satisfaction d’être aller au bout avec une belle 607 ième
place sur 1600 participants et dans sa catégorie des 50/59 ans 92 ième sur
356 le tout en 6H01’04’’ ! Une mémorable 37 ième ascension pour Hervé !
Juste devant, Eric atteint son objectif avec une 599 ième place et dans la
catégorie des 50/59 ans termine 90 ième en 5H59’59’’.
La GFMV dans la poche pour tous ! Ravis de la gestion de leur effort,
leurs coups de pédales sont venus à bout de la montagne blanche,
exposée au vent et brûlante ce dimanche.
Heureux d’avoir participé encore cette année à l’une des plus belles
cyclosportives dans un décor de rêve et de toute beauté autour d’un lieu
mythique, le Ventoux. Une expérience renouvelée et un beau challenge
qu’ils ont choisi de faire entre amis.
Le temps maintenant de se retrouver tous ensemble autour d’une
boisson bien fraîche pour clôturer cet excellent week-end entre copains.
Un grand bravo à vous cinq de la part de toute l’Equipe PCCT.
Merci à tous les bénévoles pour l’organisation.
Retour sur un week end très sportif
Ce samedi 11 Juin 2022, cinq coureurs de la PCCT (Francis en GS, Arnaud, Emmanuel, Jean-Philippe et Jérôme en catégorie 3 se donnent rendez-vous sur le joli circuit d’Eraine pour reprendre les habitudes de la course après avoir enchaîné pour certains un bloc d’entraînements dans les Vosges.
Ne pas perdre les automatismes du peloton et tester leur forme et, pour Francis, tenter d’obtenir demain de bons résultats aux championnats régionaux ! Quant à Jérôme, il découvre sa première course !
Après quelques allers-retours sur le circuit qu’ils connaissent bien - petit rituel de course pour s’échauffer – ils prennent le départ dans leur catégorie respective, avec les encouragements de Germain et Luis venus soutenir leur équipe.
Dès le premier tour, une échappée de sept coureurs en GS. Voyant le peloton revenir, Francis part seul, effectue quatre tours sur les neuf de course et décide de se relever. Retour dans le peloton et dans le dernier tour, Francis s’échappe avec dix concurrents. Les efforts fournis en début de course se font ressentir et puis déjà il pense à demain : ne pas s’épuiser pour les championnats ! Il décide de terminer tranquillement dans le peloton. Belle performance récompensée par une prime au quatrième tour !
Chez les « trois », Arnaud débute la course à l’arrière du peloton et met un tour pour remonter en troisième position. Il part en échappée avec sept coureurs mais ils sont repris dès la fin du deuxième tour. En haut du faux plat, six coureurs repartent et Arnaud ressort dans un contre à trois. Ils recollent au groupe de tête et forment une échappée de neuf puis sept sur la fin. Malgré la bonne entente et la succession de relais, l’échappée est reprise à deux tours de l’arrivée. Le dernier virage avant le podium étant en épingle et dangereux, Arnaud ne prend pas de risque et termine dans le peloton.
De son côté, Jean-Philippe, après quelques difficultés au démarrage pour clipper ses chaussures aux pédales, reste à l’arrière pendant cinq tours de chauffe ! Progressivement, il remonte le peloton. Après la reprise de l’échappée, il se retrouve devant pour les deux derniers tours, il attaque avant le dernier virage qu’il prend en tête détaché de quelques vélos. Le sprint est lancé mais les autres sprinters s’imposent et les cuisses lui manquent. Il termine 11ème.
Maladresse pour Emmanuel qui veut sympathiquement prendre une photo au moment du départ mais n’arrive pas à remettre le téléphone dans sa poche 😊 Le peloton est donc parti sans lui ! Après avoir tenté de le rejoindre, il s’incline, discute avec Germain et Luis sur le circuit, avant de se laisser reprendre un tour et de faire la course à l’arrière.
Jérôme pas moins méritant sur cette première expérience : 61 kms avec 39 de moyenne ! Il termine dans le peloton ce qui est prometteur pour la suite. Il ne lui reste plus qu’à apprendre les techniques et la stratégie des courses.
Personne dans le top 10 mais de belles performances , agrémentées d’une touche d’humour. Bravo à tous.
Encore Merci à la Team Bailleul le Soc pour cette très belle organisation ! Merci à tous les bénévoles et photographes pour ces belles images.
Dimanche, peu de répit pour Francis, rejoint par Germain, qui enchaîne avec les championnats régionaux Hauts de France où se retrouve l’ensemble des clubs picards à Mercin et Vaux dans l’Aisne.
Le soleil est de la partie sur ce beau circuit dénivelé et déjà balayé par le vent.
Dans les plus de 60 ans, Ils sont 45 au départ pour affronter ce circuit avec une belle bosse d’environ un kilomètre avec autant de faux-plats avant d’attaquer une descente technique. Deux coureurs s’échappent dans la bosse puis un troisième en chasse-patate qui ne seront jamais revus ! Francis se maintient dans le gruppetto de dix coureurs dont Demare, Penven, Daflon, Michaux etc … avec une arrivée qui se joue au sprint pour obtenir la 12ème. place. Le reste du peloton termine loin derrière et au compte goutte…
Dans la catégorie des 30/39 ans, 35 partants et que du beau monde chez les concurrents de Germain ! Germain dans le vif de la course dès les deux premiers tours courus à vive allure malgré la bosse ! En haut de la troisième ascension, il réussit à faire la différence et part avec dix coureurs. Malheureusement, le peloton déjà bien amaigri, revient sur eux et une échappée part immédiatement. Germain loupe la « bonne » ! C’est Margny qui prend le contrôle du petit peloton, Germain essaie de faire le forcing mais rien…Il termine 18ème dans un sprint non disputé après les efforts fournis en course.
Une belle journée sportive pour clôturer ce week-end et l’impatience de rentrer prendre des nouvelles des collègues sur la GF MONT VENTOUX aujourd’hui…(prochain article à suivre)
Félicitations à tous de la part de l’Equipe PCCT.
Avec un grand merci aux organisateurs, aux photographes et à tous les bénévoles pour la réussite de ces championnats.
La Monticyclo : un BRM de 200 Kms pour Laurence et Jean-Philippe
Samedi 11 juin 2022, tous les critères sont réunis pour participer à la Monticyclo organisée par le Club de Montigny-le-Bretonneux : logés à 5 minutes du stade de Coubertin, bonne nuit de sommeil et déjà 16 degrés ce matin qui promettent une journée chaude.
Nous nous glissons dans la file d'attente pour prendre le départ et récupérer notre carton pour les pointages du BRM. Ce n'est pas notre premier 200 mais l'occasion cette fois de valider un brevet.
Le départ s'annonce compliqué avec des problèmes mécaniques pour JP : il faut s'arrêter souvent car son dérailleur se dérègle ! Nous prenons beaucoup de retard...
Après 50 kms, tout rentre dans l'ordre, nous roulons à un rythme soutenu avant que la chaleur nous assomme et doublons plusieurs groupes, le temps d'échanger avec eux et de repartir à notre allure.
Le parcours n'est pas fléché (seulement au départ et à l'arrivée) et le GPS nous met souvent hors parcours. N'étant pas des as de la navigation, nous ressortons souvent notre itinéraire papier de la poche.
La beauté et la diversité des premiers kilomètres parcourus compensent largement les désagréments rencontrés depuis le départ : un début de parcours magnifique où nous profitons de la vallée de la Chevreuse, de la forêt de Rambouillet et des charmantes villes et villages. De beaux sites où se mêlent châteaux, moulins, abbayes, ruines médiévales etc... probablement l'une de nos plus belles cyclos à ce jour.
A Jouy, premier contrôle « libre » du BRM : il faut trouver un commerce pour pointer notre passage. JP choisit un bar comme par hasard ! Beaucoup auront loupé ce premier contrôle. Nous nous sommes bien débrouillés finalement …
Aux 100 kilomètres, le compteur affiche 28 de moyenne. Nous sommes à Pierres-Maitenon pour le deuxième contrôle, le temps de se requinquer avec un sandwich et une pâtisserie avec d'autres cyclos. On nous surnomme les « poissons rouges », la PCCT n'est pas passée inaperçue. On échange entre clubs, on rigole et déjà il faut repartir le ventre bien rempli.
Un cycliste se joint à nous, il prépare l'étape du tour et notre rythme lui convient. Bonne entente, encore quelques petites erreurs avec le GPS et nous arrivons après 150 kilomètres au troisième point de contrôle et dernier ravito, à la Chaussée d'Ivry. Rencontre avec un américain qui a fabriqué de toutes pièces son vélo !
Dernière étape : il reste encore 50 kilomètres ! Le vent s'est nettement imposé au fil des heures et le dénivelé de la fin sous la chaleur nous ralentit. En ligne de mire, des cyclistes. que nous doublons. Enfin, un fléchage nous indique que nous approchons de la fin. Il faut jongler avec la circulation, passer les nombreux feux rouges sur les derniers kilomètres avant le retour au stade de Coubertin. Joyeusement nous trinquons avec les bénévoles, le temps de les remercier de leur accueil et de l'organisation.
Le souvenir d'une belle journée qui se referme... "
LA PCCT ENTRE BALLONS ET COLS DES VOSGES
La section UFOLEP revenue ravie du stage (24 au 27 Mai 2022) sur les
magnifiques routes d’Alsace, entre vignoble et massif des Vosges :
quatre étapes soit au total 450 km et 7500 mètres de dénivelé.
Une belle occasion de se confronter aux routes mythiques du Tour de
France déjà passé par là et de se préparer à la prochaine étape du tour
le 10 juillet prochain à Briançon après la GF MONT VENTOUX le 12
juin !
Dès le premier jour, motivés comme jamais, Eric, Francis, Arnaud,
Hugues, Hervé, Olivier, Germain, Ali et Denis se lancent sur la route des
crêtes et attaquent les cols du Platzerwasel (1183 m), du Breitfirst depuis
le Platz, le col du Grand Ballon (1424 m), Col Amic (828 m), du Vieil
Armand mais aussi du Firstplan (722 m).
Une première sortie de 134 km avec 2400 D+ offrant toutes les facettes
de cette belle région : route des vins, vallée de Munster, jolis villages et,
du haut des sommets, un paysage magnifique avec les lacs vosgiens.
L’opportunité aussi pour Olivier de fêter son anniversaire avec ses
potes : le départ de demain sera difficile !
Deuxième jour avec au programme le Col de la Schlucht (1139 m), long
de 23 km à partir de Munster avec une pente de 4 à 6 %. Il fait beau, un
peu frais aux sommets…le temps d’une pause-café pour l’équipe … il
faut remonter le Col des 3 Epis au retour. Plus de 100 km et 1980 D+
pour cette étape.
Aujourd’hui, la visite du Château du Haut Koenigsbourg, qui domine la
plaine d’Alsace à 757 m d’altitude, offre un court répit à l’équipe. Une
journée bien rythmée avec une moyenne de 28,4 km/h pour 108 km et
1100 D+ soit la montée du château longue de 13,5 km et les montées
d’Obermorschwihr et d’Husseren !
27 Mai, c’est la « der » avec le Col du Petit Ballon (1163 m), le temps
aussi de prendre les derniers clichés pour immortaliser cet agréable
séjour ; une sortie de 105 kms et 2057 D+ pour clôturer ce stage entre
copains, les jambes lourdes mais avec déjà l’envie de recommencer.
Un séjour sportif dans une ambiance de bonne camaraderie autour de la
même passion ; encore un beau souvenir pour cette équipe soudée par
une belle amitié.
Bravo à tous !
Toute l’Equipe PCCT
TITAN DESERT : Eric remplit le contrat et met la PCCT à l'honneur !
L’heure du classement étant venue, la PCCT éprouve une immense fierté avec les performances réalisées début mai par Eric Corbillon sur la Titan Désert au Maroc.
Eric à l’honneur en tant que « finisher » mais pas que ! Sur 530 participants, avec la 257ème place après 140 abandons, Eric n’a pas démérité et reçoit les félicitations officielles pour les temps qu’il a réalisés.
Après une semaine de souffrance et de péripéties, Eric nous revient en vrai « titan », heureux de cette belle aventure humaine créant des liens d’amitié et de solidarité avec les autres participants qui ont partagé le même bivouac dans les mêmes conditions. De beaux souvenirs aux côtés de Sylvain Chavanel : pros et amateurs pour le même combat !
612,27 kms parcourus dans le désert avec 3403 mètres de dénivelés sous une chaleur écrasante ! en six étapes…
Le premier jour annonçait la couleur : l’épreuve sera difficile et pleine d’imprévus ! après s’être lancé dans le peloton sur les pistes sablonneuses, Eric perd son téléphone et doit faire retour arrière ! il perdra plus de 30 minutes et devra repartir sans son portable. Problème mécanique avec le vélo, perte de son bidon aussi et déjà la chaleur qui épuise et à laquelle il va falloir s’habituer ! Après 121,99 kms avec 628 D+ retour au bivouac pour déjà se préparer aux deux prochaines étapes « en autonomie ».
Le 2ème jour, départ pour Eric avec son sac de couchage, matelas et affaires personnelles : 101 kms et 639 D+ en autonomie. Première blessure au fessier insupportable pour ce type de terrain. Blessure qui le suivra jusqu’au bout de l’aventure ! normal avec une température mesurée à 51 ! Les stations d’hydratation s’imposent !
Le 3ème jour, toujours en autonomie, c’est 103,7 kms et 651 D+ qui attendent Eric ! Premiers passages de dunes qui surprennent même les plus costauds et laissent peu de répit à Eric : « aie ! aie ! aie ! faut le vivre pour savoir ce que c’est ! Long, très long et très dur !... »
4ème jour : Sur les 113,26 Kms (et 430 D+), ce sera le seul tronçon de bitume soit 1,2 kms de tout l’itinéraire TITAN ! Une étape très difficile marquée par la chute d’Eric : coude droit ouvert, gros hématome à la hanche et blessure au genou …Des blessures qui se cumuleront à la fatigue pour les derniers jours.
5ème jour : 98,72 kms pour 591 D+ pendant lesquels les douleurs de la chute de la veille ont été éprouvantes. Etape marquée par l’absence de balisation pendant une cinquantaine de kilomètres à travers les dunes. Et oui, la Titan est aussi une épreuve de navigation !
6ème jour c’est le finish ! Après 73,60 Kms (464 D+) Eric, est heureux d’en découdre, épuisé, fracassé mais avec tellement de beaux souvenirs, des images plein la tête, sans compter les traversées de village sous l’œil attendrissant des locaux l’applaudissant. La fin d’une belle semaine pour Eric qui a encore tant de choses à nous raconter et nous tellement de questions à lui poser. (toutes les photos dans notre galerie site)
Un défi réussi, certes difficile mais inoubliable pour notre guerrier, qui fait la fierté de notre club.
Un grand bravo à toi et bon rétablissement !
Avec les félicitations de l’Equipe PCCT
La PCCT sur LILLE-HARDELOT ce dimanche !
Neuf adhérents PCCT participaient à LILLE-HARDELOT ce dimanche 22 Mai 2022 soit 160 kms et 1292 m de dénivelé dans des conditions météo idéales.
Un nouvel itinéraire pour cette édition 2022 avec un secteur gravel pas évident quand on est équipé d'un vélo route ! la première partie du parcours très roulante, la deuxième partie dénivelée, mais sans grosse difficulté.
La PCCT mélangée à 8500 cyclistes sur la rando, encouragés par des spectateurs pas moins nombreux, une foule créant d'énormes ralentissements à l'approche des ravitos, difficiles à éviter, avec de gros bouchons pour repartir. Seuls les plus rusés y parviendront.
Le final dans une ambiance festive et musicale avec pour récompense et réconfort : bière, sandwich, glace offerts à tous les participants.
Un grand merci à la famille Bourdon ainsi qu'à Dominique et Maryvonne Marcant venus encourager le club (section cyclo : Didier, Bruno, Frédéric, Christophe, Laurence et Jean-Philippe et section ufolep : Francis, Arnaud et Hugues...voir notre galerie photos)
Merci à tous les bénévoles pour cette magnifique organisation.
Félicitations à tous !
Toute l'équipe PCCT